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lundi 28 mars 2011

Quick - Intoxication alimentaire

Pour faire suite à notre article "Mac Krado" sur les dangers de la malbouffe, l'actualité relate plusieurs cas d'intoxication alimentaire ayant entraîné la mort de clients dans l'une des plus grande chaîne de distribution de "nourriture" rapide 



Une fillette a été malade après un repas à Evry...

Deux mois presque jour pour jour après le décès d’un adolescent à Avignon*, Quick est de nouveau mis en cause. C’est cette fois une petite fille de 9 ans qui aurait été malade, une heure après son menu Giant, samedi à Evry. Si la fillette n’a été hospitalisée que quelques heures, sa mère n’exclut pas de porter plainte en fonction de l’évolution de la situation.

«Une heure après le repas, j’avais très mal au ventre, je ne pouvais plus marcher, c’est papa qui m’a portée pour me sortir de la voiture», a raconté la petite Alyssia au Parisien. Cris, douleurs abdominales, puis vomissements... Ses parents décident de l’emmener à l’hôpital. La petite fille y reste quelques heures et ressort avec un traitement antibiotique.

Quick attend une «preuve médicale formelle»

Des examens ont été faits, dont les résultats ne sont pas encore connus. La mère D’Alyssia assure qu’elle ne veut pas d’argent, mais «juste que cela n’arrive plus et que des analyses soient faites». De son côté, la chaîne de fast food indique n’avoir eu aucun problème sanitaire avec son établissement d’Evry.
La direction de Quick «regrette que la fillette soit tombée malade», mais «ne peut être tenue pour responsable de cas d'indispositions intestinales et alimentaires sans qu'aucune preuve médicale formelle ne soit apportée». Reste à la prise de sang et au test urinaire subis par la fillette de livrer leurs secrets.
Source : www.20minutes.fr
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Benjamin Orset est décédé d'une toxi-infection alimentaire.
La déclaration du procureur de la République est sans ambiguïté. « La synthèse des rapports médico-légaux permet de conclure que Benjamin Orset est décédé d'une toxi-infection alimentaire, liée à un repas pris quelques heures avant sa mort, soit la veille au soir, le 21 janvier, au restaurant Quick Cap Sud à Avignon. », a déclaré Catherine Champrenault, vendredi, lors d'une conférence de presse, à propos de la mort de cet adolescent de 14 ans, le 22 janvier dernier. Ce faisant, ce même vendredi, Quick a évoqué, pour la première fois, la possibilité d'un « dysfonctionnement local » dans son restaurant d'Avignon, au vu des premiers résultats de l'enquête qui ont donc conduit à l'ouverture d'une information judiciaire contre « X » pour « homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence ». Car le parquet a relevé des manquements graves aux règles d'hygiène.

STAPHYLOCOQUES DORÉS

Les expertises ont mis en évidence la présence de staphylocoques dorés dans le liquide gastrique de la victime, ainsi que sur cinq des huit salariés qui travaillaient ce jour-là dans le restaurant. Ces staphylocoques dorés ont également été trouvés sur le sol carrelé du stand d'emballage des denrées alimentaires. « Ce qu'on sait aujourd'hui, c'est que ce ne sont ni les produits, ni les matières premières du groupe qui sont en cause » a souligné pour sa part Jean-Edouard Charret, président du groupe, dans une vidéo publiée sur internet, ajoutant « ce n'est pas non plus la chaîne Quick dans son ensemble ni ses méthodes de production, ni son respect de la chaîne du froid. » Jacques-Edouard Charret a insisté : « Seule une défaillance au niveau local a pu provoquer cette situation dramatique. » Quick n'a cependant pas réussi à reprendre la gestion de l'établissement avignonnais, faute d'accord avec le franchisé, propriétaire des murs et du fonds, et a rompu le contrat qui les liait. Alors qu'il avait été autorisé à rouvrir la semaine dernière, le fast-food a aussitôt refermé ses portes, officiellement pour des raisons techniques.
Sources : www.ladepeche.fr

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Le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) est l'espèce la plus pathogène du genre Staphylococcus. Elle est responsable d'intoxications alimentaires, d'infections localisées suppurées et, dans certains cas extrêmes, de septicémies physiques (greffe, prothèses cardiaques). S. aureus se présente comme un coque en amas (grappes de raisin), Gram positif et catalase positif.


Bactérie appartenant à la famille des Micrococcaceae (les staphylocoques), présentant une forme arrondie (coccus) et mis en évidence par la coloration gram + , nom sporulé.


La staphylococcie est le nom générique des maladies qui sont dues à une infection par staphylocoque.


La staphylococcémie est l'infection générale secondaire à la présence de staphylocoque dans le sang.

Les staphylocoque se présentent comme des germes immobiles, et se caractérisent par leur regroupement rappelant celui des grains d'une grappe de raisins.

Les staphylocoques sont des bactéries qui colonisent très largement la peau et les muqueuses (couche de cellules recouvrant l'intérieur des organes creux).

Ils sont responsables d'infections diverses superficielles ou profondes, mais également d'intoxications et d'infections urinaires.

Tous les staphylocoques ne présentent pas la même virulence.

Staphylococcus epidermidis se fixe facilement au matériel comme les prothèses et de ce fait se rencontre généralement dans les milieux médicaux (hôpital, etc…), provoquant ainsi des infections nosocomiales (de plus en plus fréquentes chez les patients immunodéprimés).

En ce qui concerne staphylocoque aureus, l'être humain constitue le réservoir naturel de cette bactérie. Les endroits de l'organisme où se trouvent ces germes (portage) sont habituellement :
  • Le nez
  • Le pharynx
  •  Les aisselles
  •  Le périnée
  • Le vagin
  • Le tube digestif (quelquefois)
Le portage est plus fréquent chez les sujets qui présentent des brèches (plaies), des lésions chroniques de la peau ou un affaiblissement de la barrière cutanée. C'est le cas par exemple du personnel soignant, des patients sous dialyse, des toxicomanes, des diabétiques, des malades recevant des perfusions intraveineuses, des patients atteints de maladies dermatologiques. Il est donc important de prévenir une éventuelle infection par staphylocoque doré chez des individus devant subir une opération chirurgicale, en prévoyant une désinfection nasale entre autres.



mercredi 23 mars 2011

Mac Krado

L’infamie culinaire au service de votre cholestérol...

MacDo, c'est pour nous le symbole d'un monde marchandisé, qui place l'économie et le profit avant l'épanouissement de l'Homme et le respect de son environnement... Le monde de la publicité qui nous étouffe et nous lobotomise en nous prônant une sacro-sainte croissance infinie et une consommation toujours plus grande... 

Le monde de l'OMC, du FMI, de la Banque Mondiale, du G8... et des autres institutions austères, opaques et sévères qui préparent la privatisation de tout ce qui est "privatisable" sur notre planète, de l'éducation à l'eau en passant par la culture et les retraites... 
Le monde des chiffres de la bourse et des horreurs du marché... 
Un monde d'inégalités et de discriminations où règnent misère, guerre, corruption, gaspillages et pollutions... 

MacDo, c'est aussi le symbole de l'uniformisation à travers une culture-poubelle dominante qui s'impose en faisant disparaître toutes les autres... 
Un monde où une pseudo-nourriture aseptisée qui n'est qu'assemblage de conservateurs (gras, sucre, sel et acide) envahit nos assiettes tout en nuisant à la diversité des saveurs, des odeurs et des couleurs... 

Le monde MacDo, c'est un monde où l'Homme n'est plus que consommateur et producteur, où son imagination, ses particularités, sa créativité et sa liberté sont totalement négligées. MacDo, c'est le symbole d'un monde en danger : celui du réchauffement climatique, des mutations transgéniques, de la vache folle, de la déforestation, du boeuf aux hormones... Un monde où la santé humaine est directement menacée : on trouve partout de la "junk food" synonyme d'obésité, de maladies cardio-vasculaires, de diabète, de cancers... alors que l'accès aux traitements, contre le SIDA notamment, ne dépend toujours que d'un lobby pharmaceutique qui n'en fait qu'à sa tête... MacDo, c'est aussi le symbole du fast-food adeptes du "maljob", du travail précaire, des employés kleenex, de la répression antisyndicale et du harcèlement des salariés...



Enfin, MacDo, c'est Ronald le "pédophile marketing" : une multinationale qui investit les maternités avec la Fondation Ronald Mac Donald's ; qui entre directement dans les écoles pour offrir aux enfants des goûters d'anniversaire et des jouets à collectionner (fabriqués par d'autres enfants qui n'ont pas vraiment les mêmes conditions de vie) ; qui transporte gratuitement les jeunes du fast-food au lycée... Bref, MacDo s'attaque aux enfants et aux générations futures !
Le monde que symbolise MacDo est un monde que nous refusons et contre lequel nous nous battons, mais nous restons persuadés que "d'autres mondes sont possibles !"... C'est pourquoi nous allons résister, échanger et créer... C'est pourquoi nous  protestons contre la construction des MacDo, l'infamie culinaire au service du cholestérol et des cancers !

Paysans, artistes en tous genres, étudiants, chômeurs, chercheurs, artisans, intermittents, précaires, syndicalistes, naturalistes, enfants, "antipubs", végétariens, enseignants, humanistes, anticapitalistes, victimes de la malbouffe, restaurateurs... citoyens et organisations de tous horizons... : prenons ensemble l'initiative et l'engagement d'organiser des actions basées sur les adjectifs : alter mondialiste, autogestionnaire, convivial, écogestionnaire, démocratique, non-violent, antisexiste, anti-discriminatoire,... pour mettre en pratique nos idéaux, échanger, agir, débattre, résister, créer et rêver ! !
La réponse la plus simple et la plus efficace est le boycotte sans concession… encore faut-il le vouloir !

Ce qui est valable pour MacDo l'est aussi pour Quick ou KFC et tous les autres producteurs et distributeurs "d'excréments alimentaire" !


MacDo, Quick, KFC, Burger Truc et Fast Machin dénotent aussi d'un état d'esprit irrespectueux et lamentable... il suffit de regarder sur le bord des routes, dans les villes et les campagnes, tous les déchets qui polluent l'environnement, tous ces emballages, les gaspillages intempestifs qui s'accumulent tout au long de l'année dans l'indifférence générale !

mardi 15 mars 2011

Codex Alimentarius

...ou comment affaiblir les populations.

C’est une organisation créée en 1963 par la FAO et l’OMS pour établir des normes internationales en matière alimentaire (soi-disant pour « protéger le consommateur », mais en surtout pour faciliter le commerce). Il y a des Comités pour presque tous les domaines liés à l’alimentation. Aujourd’hui, plus de 300 normes du codex sont déjà obligatoires, de fait. La plupart datent de ces dernières années (2006, 2007, 2008…).

Le problème est que l’industrie y est fort bien représentée, et que le Codex a tendance à faire la chasse aux vitamines, compléments alimentaires et autres thérapies naturelles basées sur une meilleure alimentation.
C’est d’ailleurs en décembre de cette année que doit être prise une législation très contraignante portant sur les compléments alimentaires. Or, les normes, minimales, du Codex, sont recommandées pour éviter de perdre dans un conflit à l’OMC, qui a reconnu lesdites normes. En effet : une réglementation plus contraignante sera assimilée à une barrière non tarifaire au commerce, un peu comme quand les Etats Unis portent plainte à l’OMC contre l’Europe qui refuse ses poulets aux hormones.

En revanche, les OGM, les pesticides, ou le sel et les mauvaises graisses ne posent pas de problème aux types du Codex. Et la définition qu’il donne des produits biologiques permet d’y ajouter des additifs dangereux comme le dioxyde de soufre qu’on met par exemple dans le vin « bio » ou le carraghénane, pour que l’industrie agro alimentaire puisse faire du bio sans changer son mode de production. Mais cette question mériterait un article à elle toute seule. Revenons aux compléments alimentaires.

En 2005, la commission du Codex a adopté le projet de directives en matière de compléments alimentaires à base de vitamines et sels minéraux, qui établissent des critères en ce qui concerne les teneurs maximales et minimales par portion journalière, le conditionnement et l’étiquetage de ces compléments quand ils sont alimentaires.

Immédiatement, ça embraye dans les autorités sanitaires nationales. Dès juillet 2009, on profite de la loi hôpital, Patients, Santé et Territoires (sic.) pour confier à l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) « la mise en œuvre du système de vigilance sur les nouveaux aliments, les compléments alimentaires, les aliments qui font l’objet d’une adjonction de substances à but nutritionnel ou physiologique ainsi que sur les produits destinés à une alimentation particulière ». Première phase : « identifier les effets indésirables liés à leur consommation », bien qu’il ne s’agisse absolument pas d’une priorité sanitaire, contrairement aux OGM ou aux graisses saturées.

Anthony Taylor, qui observe le Codex pour le compte de la national Health care Federation, explique ainsi qu’ « il est tout à fait clair que le Codex privilégie toujours les intérêts économiques, surtout ceux des industries pharmaceutiques, chimiques et génétiques, avant ceux de la santé humaine. Il ne fait donc aucun doute que Codex est bien un instrument des forces qui poussent pour la « globalisation »(…) En contrôlant, et en limitant, l’accès à des aliments et compléments alimentaires sains et sûrs, le Codex, en fin de compte, protège surtout les intérêts des grandes multinationales pharmaceutiques. Pour cette industrie, tout ce qui développe la bonne santé, aux dépens de la maladie, est une menace directe au développement des ventes de drogues chimiques synthétiques, brevetées. »

En 1979 le Codex publie le ‘Codex general guidelines on claims’, révisé en 1991, un document qui prétend que seuls les produits pharmaceutiques chimiques sont bons pour la santé. Et le texte interdit de dire que :
- une alimentation normale n’apporte pas suffisamment de nutriments pour être en bonne santé
- qu’on peut aussi se soigner, même en partie, avec une alimentation adéquate et/ou des compléments alimentaires.
- certains aliments sont dangereux. Ce qui devient pourtant de plus en plus le cas.
Dès lors, toute information qui ne va pas dans le sens du Codex est interdite. Le monopole de la vérité médicale appartient donc aux industriels.

Le 13 mars 2002, le parlement européen entérine une réglementation très contraignante au sujet des thérapies naturelles et des compléments alimentaires, malgré près de 400 millions de signatures pour défendre les thérapies alternatives. Ainsi, un pays ne peut autoriser des compléments alimentaires non avalisés par le Codex, mais il a le droit des les interdire complètement. Des quantités maximales et minimales de vitamines etc. sont établies.

Dès juillet 2005, il est question d‘appliquer toute une série de normes du Codex, par exemple :
- l’ionisation des aliments, c’est-à-dire leur irradiation au cobalt afin, soi-disant, des les « décontaminer ». La mesure devrait prendre effet incessamment sous peu.
- La suppression des suppléments alimentaires naturels, qui seront remplacés par des espèces de copies synthétiques fabriquées par les labos et faiblement dosées.
- La suppression progressive des médecines alternatives comme par exemple la médecine indienne ayurvédique, qui fait pourtant ses preuves depuis des dizaines de siècles et n’a rien de nocif puisqu’il s’agit d’être en harmonie avec sa nature et avec la nature.
- L’agriculture sera réglementée via les normes du Codex, qui sont loin de favoriser l’agriculture biologique.


Un exemple de non sens : l’irradiation des aliments
En 1999, l’OMS a déclaré que l’ensemble des aliments pouvait être irradié sans limite d’émission car « n’y a aucune conséquence nocive pour la santé ».
L’irradiation au cobalt émet des rayons gamma radioactifs et peut détruire les cellules en 24 heures avec une forte irradiation (10.000 radons). A des doses moins importantes, cela freine ou arrête la division cellulaire. Au passage, on sait que cela élimine une partie des substances contenues dans le produit irradié, comme les vitamines ou les oligo éléments.

Ainsi, des algues soumises à cette irradiation ont moins de chlorophylle a/L que les plantes non irradiées, mais plus de chlorophylle a dans chaque cellule que les algues non irradiées.
L’irradiation permet de retarder le mûrissement des fruits et légumes, peut tuer les bactéries responsables du pourrissement ou les insectes. En France, les herbes aromatiques surgelées sont ionisées, ainsi que l’ail, les oignons, les échalotes, qui normalement sont des aliments très nutritifs, mais aussi les germes de céréales pour produits laitiers, la farine de riz, la volaille, les cuisses de grenouille congelées, les crevettes congelées, le blanc d’œuf…

L’irradiation détruit par exemple 80% de la vitamine A présente dans les œufs et 48% du bêta carotène présent dans le jus d’orange.
En outre, l’irradiation qui détruit des éléments, en crée d’autres, dont certains sont cancérigènes comme les cyclobutanones qui apparaissent dans les aliments uniquement avec l’irradiation d‘acides gras et sont responsables de dommages génétiques chez les rats, le benzène, le xylène ou le toluène, responsables de l’apparition de cancers… Mais bien sûr, aucun risque pour la santé !
Et puis, l’irradiation fait muter génétiquement les aliments : au bout d‘une heure de rayons gamma, toute la structure moléculaire de l’aliment est cassée, l’ADN est détruit et il n’y a plus rien de vivant à l’intérieur, sans que l’aliment en question ait changé de forme à l’extérieur.

Il y a donc une autorisation pour irradier un certain nombre d’aliments, mais en 2002 un rapport européen montrait que 2,7% des 5.000 échantillons alimentaires testés dans différents pays européens étaient irradiés et non étiquetés comme aliments irradiés. 29% des compléments alimentaires censés améliorer la santé étaient irradiés !

Des pays comme le Brésil, la Thaïlande ou l’Afrique du Sud ont l’habitude d’irradier les fruits et légumes exportés. La Chine a 50 centres d’irradiation pour l’alimentation, contre 7 en 2003, et en Europe, plus de 15.000 tonnes d’aliments ont été irradiées. Evidemment, les contrôles sont quasi inexistants, puisque d’après les scientifiques autorisés, il n’y a aucun risque. En France, on ainsi eu droit à 216 contrôles pour 3.000 tonnes de produits alimentaires irradiés alors qu’en Allemagne, il y a eu plus de 4.000 contrôles pour 340 tonnes.

Dès les années 50, on avait montré que des animaux qui consomment des aliments irradiés souffrent de nombreux problèmes sanitaires, que certains en mouraient prématurément, que d’autres avaient des anomalies génétiques, d’autres faisaient des fausses couches, avaient des problèmes de reproduction, du système immunitaire, des hémorragies internes mortelles, des tumeurs, des problèmes de croissance et des carences nutritionnelles.

En novembre 2008, une boîte d’aliments pour chats a du retirer toute une gamme de produits qui avaient été irradiés à fortes doses car un groupement de vétérinaires australiens avait remarqué des troubles neurologiques chez les chats qui en avaient mangé.

Et pour preuve que les anti-oxydants sont bénéfiques, voici un article sur une trouvaille récente en la matière : « Les chercheurs de l’Unité de Recherche sur les Herbivores de l’Inra et la société Phytosynthèse ont mis au point un mélange antioxydant de vitamine E et de différentes plantes capable de protéger de l’oxydation les acides gras essentiels de type oméga 3, de la viande chez les bovins en production. Ce mélange valorisé par un brevet (EP 1902631), lutte efficacement contre les radicaux libres générés par le stress des animaux et permet d’obtenir des viandes d’une plus grande valeur nutritionnelle ».

Question à dix mille : à qui l’OMS a t-elle confié la mission d’évaluer la dangerosité des aliments irradiés ? A l’AIEA, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, qui a pour but de promouvoir le nucléaire.
Pourtant, l’OMS, la FAO, le Codex, la Commission européenne en font une panacée en se réfugiant derrière l’argument de la santé publique !

La chasse au millepertuis, concurrent du Prozac
Le cas du millepertuis, une plante utilisée depuis des siècles pour ses effets sur l’humeur et qui pousse partout, est également révélateur de cette tendance à empêcher les remèdes naturels de trouver leur place.
Le millepertuis, donc, s’utilise à l’état naturel pour régler les troubles de l’humeur (les dépressions « légères et moyennes » du moins, mais aussi l’asthme, les bronchites, les sciatiques…), et a l’avantage de ne pas entraîner d’effets secondaires, ce qui n’est absolument pas le cas des traitements chimiques. Mais surtout, il est au moins aussi efficace sur le long terme que les médocs.
On sait en revanche que les « médicaments » contre la dépression ont une fâcheuse tendance à rendre suicidaires certains patients.

Dans un pays où un tiers des gens sont sous médocs pour une dépression ou quelque chose qui s’en approche, l’idée d’utiliser des plantes efficaces et sans effets secondaires devrait faire son chemin. Mais, non.
Le problème du millepertuis ? Certaines autorités sanitaires considèrent qu’il peut interagir avec des médicaments, et qu’il est, par conséquent, dangereux.

L’Allemagne l’a ainsi classé dans les anti dépresseurs, et le millepertuis ne s’obtient plus que par ordonnance. Et en France, la DGCCRF (directions générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a décidé de l’interdire en 2000 car il réduisait l’efficacité de certains médocs comme le Prozac, selon l’Afssaps (Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé). Des agents de contrôle ont même fait le tour des pharmacies pour être sûrs qu’aucune boîte de millepertuis n’était vendue, ce qui a occasionné quelques saisies de la vilaine plante un peu partout en France.

En 2001, une seule société, Arkopharma, commercialise 80% du millepertuis vendu en France, car l’autorisation de fabriquer des produits à base de millepertuis n’est octroyée qu’au compte goutte par l’Afssaps.
Pendant ce temps-là, les cultivateurs bio et autres qui en cultivent se voient saisis et poursuivis puisqu’il est interdit de consommer et de produire cette plante (à cause des interactions avec les médocs). D’autres plantes séchées vendues en sachet sont interdites, comme le buis, le bleuet, la prêle, le souci, connaissent le même sort…

En 2002, il revient… avec le statut de médicament. On en peut donc plus s’en procurer normalement (dans les herboristeries par exemple), et la production est contrôlée.
Depuis 2000 environ, le millepertuis est la cible de nombreux articles qui pointent sa dangerosité. The Lancet l’a fait, mais le Quotidien du Médecin, en France, l’a fait aussi presque en même temps.
Plus récemment, en 2005, l’Afssaps a décidé de retirer de la vente et d’interdire la fabrication de tout un tas de produits utilisés en phytothérapie, qui sont en France considérés comme des médicaments « par fonction ». C’est-à-dire que sans être des médicaments, on les utilise pour se soigner et donc ce sont des médicaments, réglementés et contrôlés comme tels. Enfin, beaucoup plus que les vrais médicaments pour lesquels les effets secondaires ne sont pas vraiment un frein. Parmi ces produits, le millepertuis, mais aussi l’aloe vera, l’ephedra, le gui, la rhubarbe…

Au Québec aussi, le millepertuis est en passe de devenir un monopole des pharmacies et des médecins. L’Ordre des pharmaciens veut en effet le retirer de la vente libre et le classer comme médicament en raison des interactions avec les médicaments. Exactement le débat qu’on a eu en France quelques années plus tôt.
Enfin, le millepertuis comme les autres plantes d’ailleurs, n’est pas brevetable et ne rapporterait donc pas grand-chose à l’industrie, qui préfère les mélanges chimiques bien plus rentables. Les labos ont peur de tous ces remèdes naturels, qui en plus sont préventifs. Pfizer, qui vend un médoc proche du prozac, le Zoloft, a par exemple racheté en 2000 une boîte qui vendait du millepertuis, Warner Lambert, pour… faire cesser la production.
Finalement, même l’OMS a reconnu l’efficacité du millepertuis, au moins pour les dépressions « légères et moyennes ». On les trouve en pharmacie (Mildac de Merck et Procalmil d’Arkopharma) pour les dépressions, mais bien sûr on recommande d’éviter d’en prendre avec des médocs comme le Prozac.

Il reste donc une grande part d’hypocrisie au sujet du millepertuis, que les laboratoires essaient de cantonner à une utilisation minimale. On a par exemple pensé l’utiliser contre l’hyperactivité des enfants, mais comme des études ayant réalisé des tests qui n’ont duré que huit semaines alors que le millepertuis met 4 à 8 semaines pour agir, on n’a évidemment pas démontré qu’il était plus efficace que des médocs.

Aujourd’hui, le millepertuis est considéré en France comme un complément alimentaire et est soumis aux règles de plus en plus restrictives sur les compléments alimentaires. On ne le trouve qu’en pharmacie, produit par des labos. Du coup, certains amateurs de tisane au millepertuis se demandent pourquoi la plante ne fait plus d’effet ou presque.

On s’en rend vite compte : les mesures sanitaires prises un peu partout ne vont pas dans le sens de la santé des consommateurs mais dans celui de l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire qui ont un poids énorme dans les décisions prises en la matière.

La logique voudrait que les organismes sanitaires soient davantage inquiets des risques des OGM et des taux de suicide liés au Prozac qu’à l’interdiction des compléments alimentaires. Mais, non : c’est tout l’inverse. Si on n’a pas l’esprit mal tourné, on pourrait être perplexe.

lundi 14 mars 2011

Caca-Cola

Mieux qu'une boisson : un dissolvant !


Vous n'aimez rien tant qu'un bon verre de Caca Cola avec des glaçons ? Vous n'avez pas idée que vous infligez à votre organisme une véritable petite bombe chimique !
Voici les méfaits du caca-cola :

Un puissant détergent.
Besoin de récurer les WC ?
Versez une canette de caca-cola (ouverte, évidemment ! quelle blague !) à l'intérieur et laissez reposer quelques heures, puis tirez la chasse. Votre cuvette devrait être toute blanche toute propre. Pour enlever des taches de gras des vêtements, versez une autre canette dans la machine à laver avec les tissus tachés et ajouter la lessive. L'acide citrique contenu dans la fameuse boisson ôte aussi les taches sur la vaisselle.
Finalement, le caca-cola pourrait devenir le meilleur ami de la ménagère de moins de 50 ans : avec trois canettes, vous avez fait la vaisselle, les chiottes et le linge, la marque devrait recentrer sa stratégie marketing là-dessus ! Plus fort que Mr Prop' ! Sauf qu'il s'agit quand même d'une boisson. Ca vous plaît, l'idée d'avaler du détergent ?
Et attendez, c'est pas tout !



Un nettoyant pour moteurs.
Les camions qui transportent le caca-cola aux Etats-Unis sont identifiés avec une étiquette MATÉRIEL DANGEREUX. Les chauffeurs utilisent le breuvage pour nettoyer les moteurs de leurs camions de plus de 20 ans. Ca marche aussi très bien pour les pare-brises, notamment pour enlever les traces laissées par la neige; ou pour ôter les taches de rouille de la carrosserie ?
Eh oui, le caca-cola peut aussi devenir le meilleur ami du camionneur, du mécano ou du bricoleur.
Un vrai miracle ce produit ! Oui mais si on boit ?

Un dissolvant pour le sang et les os.
Ouille, c'est là que le bât blesse !
Fini de rigoler: Dans beaucoup d'états des USA, les patrouilles routières chargent deux galons (~ 7,5 litres) de caca-cola dans leur porte-bagages pour nettoyer le sang sur la route après un accident.
Et puis tiens, essayez ça chez vous : au lieu de donner à Médor l'os des côtelettes, immergez-le dans un récipient rempli de caca-cola. Au bout de deux jours, l'os devrait être complètement dissous!
Pourquoi ça ?
Parce que le principe actif du caca-cola (attention, voici l'instant scientifique !) est l'acide phosphorique, de PH 2,8. Suffisamment acide pour dissoudre un ongle en quatre jours. Il attaque aussi le calcium des os, ce qui fait du caca-cola la première cause d'augmentation de l'ostéoporose, une maladie qui fragilise les os.

Section d'un corp vertébral normal avec des trabécules denses et bien calsifiées (à gauche) et une vertèbre ostéoporotique d'une raréfaction des trabérules qui affaiblit les propriétés mécaniques du corps vertébral (à doite).


Le caca-cola light est encore pire. Selon les médecins et les chercheurs, c'est une bombe à retardement encore plus dangereuse à cause du mélange coca + aspartame, suspecté d'être la cause du Lupus et des dégénérations du système nerveux.
Alors, verre d'eau ou de Coca ?
En tout cas, si j'étais vous, je n'offrirais plus jamais de caca-cola à mes invités et encore moins à mes enfants ; seulement à mes meilleurs ennemis.

D'après Thomas Hawk - Publié dans : sauver la planète.

jeudi 10 mars 2011

Questions courantes sur le végétarisme.

Quelques réponses aux questions les plus courantes, pour vous-même ou pour répondre à votre entourage qui s'interrogerait.

Qu'est ce qu'un végétarien ?
Un végétarien ne mange ni viande, ni poisson, ni sous-produits des abattoirs comme la gélatine ou la présure. Les végétariens se nourrissent de céréales, de fruits, de légumes, de noix et éventuellement d'œufs et de lait. Les végétariens qui excluent le lait et les œufs (et leurs dérivés) sont appelés végétaliens.

Est-il difficile de devenir végétarien ?
Pas du tout. Beaucoup d'aliments pour les végétariens sont disponibles dans les magasins ou les restaurants. La gamme de produits disponible est d'autant plus importante que le nombre de végétariens est en constante augmentation : plus d'un million de français sont végétariens. De nombreux livres de recettes sont disponibles pour vous donner des idées. La cuisine végétarienne permet de découvrir de nouveaux aliments, oubliés ou issus de la cuisine du monde.

Où faire ses courses courantes ?
Exactement aux mêmes endroits que tout le monde, de l'hypermarché à l'épicerie de quartier. Il est possible de faire ses courses également dans les magasins biologiques, qui proposent des aliments spécifiques pour les végétariens, ou encore dans les épiceries orientales (Inde, Chine, magasins casher...)

Les végétariens ne sont-ils pas pâles et en mauvaise santé ?
Un repas végétarien ne se limite pas à supprimer la viande de son assiette et à ne garder que les légumes, ou encore à quelques feuilles de salades et un plat de riz. De tels repas amèneraient bien évidemment à des carences. La variété de produits disponibles n'a jamais été aussi large. Une alimentation végétarienne équilibrée fournit tous les nutriments nécessaires pour être en bonne santé. Pour les protéines, on en trouve par exemple dans les légumes secs, les noix ou les céréales. En réalité, il serait difficile d'avoir une alimentation végétarienne qui n'ait pas assez de protéines. Le vieux stéréotype du végétarien maladif est largement entretenu par l'industrie de la viande. La réalité est que de nombreuses études médicales prouvent que les végétariens sont moins sujets aux maladies cardio-vasculaires, à certains cancers, au diabète, à l'obésité et à l'hypertension. Consultez la partie nutrition pour de plus amples informations.

Comment faire quand on ne mange pas chez soi ?
On trouve des restaurants végétariens dans les principales villes. Quant aux restaurants traditionnels, très peu ne proposent pas d'options végétariennes. Il est dur pour les restaurateurs de ne pas prendre en compte les végétariens, étant donné le nombre de personnes qui demandent ce type de menu.

Peut-on élever ses enfants avec une alimentation végétarienne ?
Oui. De nombreuses études montrent que l'alimentation végétarienne est parfaitement adaptée aux enfants. Comme pour toute alimentation, il suffit simplement d'équilibrer les repas.

Ne faudrait-il pas s'occuper des humains avant les animaux ?
On peut très bien être végétarien et faire partie d'associations humanitaires. Ce n'est pas parce que des personnes souffrent que cela doit être un prétexte pour exploiter les animaux. Le végétarisme apporte d'ailleurs des solutions à de nombreux problèmes actuels, comme la malnutrition dans le monde par exemple.



mardi 8 mars 2011

Les premiers pas dans le végétarisme

Après avoir mangé de la viande ou du poisson pendant des années, il pourrait paraître difficile de remettre en cause toute une alimentation du jour au lendemain. Pourtant, rien n'est plus facile que de manger végétarien, comme le prouvent plus d'un million de personnes en France.



Une alimentation équilibrée

Les personnes qui critiquent le végétarisme partent du principe qu'un plat de frites, de pâtes ou de riz ne peuvent pas suffire pour une alimentation équilibrée. C'est exact, mais quel est le rapport entre le végétarisme et ces plats ? Il suffit de voir la carte d'un restaurant végétarien ou d'ouvrir un livre de recettes végétariennes pour en être convaincu. Quant à l'idée qu'une alimentation végétarienne ne serait pas équilibrée, il s'avère en réalité que les végétariens sont bien plus informés que le reste de la population sur l'équilibre alimentaire.
Les apports nutritionnels d'une alimentation végétarienne sont satisfaits par une alimentation variée et équilibrée, à base de légumes, fruits, légumineuses, céréales, noix, matières grasses et autres aliments riches en calcium.
Les aliments consommés par les végétariens sont généralement plus variés que dans une alimentation omnivore, puisqu'ils proviennent de différentes régions du monde et de différentes cultures.
Beaucoup de personnes se lançant dans le végétarisme consomment en plus grande quantité des produits laitiers, dont du fromage : c'est l'erreur à ne pas faire pour équilibrer ses repas.

Que manger ?

Outre tout ce qui est consommé par la plupart des gens (fruits, légumes, céréales...), de nombreux produits végétariens plus spécifiques se trouvent aussi bien dans les supermarchés, dans les magasins biologiques, que dans les magasins spécialisés dans des cuisines spécifiques (indienne, asiatique...).
La gamme de produits qui conviennent aux végétariens n'a jamais été aussi vaste (nous précisons ci-dessous si le produit ne peut-être trouvé dans tous les magasins d'alimentation) :
Les entrées : Houmous, caviar d'aubergine, guacamole, pâtés végétaux (magasins biologiques et parfois dans les supermarchés au rayon biologique)...
Plats préparés : Steaks de soja, galettes de céréales, plats préparés végétariens au rayon frais, raviolis aux légumes, falafels, nems végétariens (magasins biologiques, asiatiques ou casher), seitan (magasins biologiques), saucisses végétales (magasins biologiques)...
Céréales, légumes, fruits : Il y a tout ce que vous consommez actuellement et probablement des aliments que vous ne consommez plus modérément et que l'on trouve pourtant dans tous les supermarchés, comme le boulgour, le quinoa, les lentilles, les pois...
Lait et crème : Lait de soja (les saveurs varient beaucoup d'une marque à une autre), lait d'amande, lait de riz... Crème de soja. Sauces au soja.
Fromages de soja : On en trouve principalement dans les magasins biologiques.
Les desserts : Yaourts au soja nature ou aux fruits. Crème au soja à la vanille, au chocolat au caramel (au rayon frais et au rayon biologique des grandes surfaces). Sorbets...
 

Par où commencer ?

L'adaptation pour passer à une alimentation végétarienne n'est pas plus compliquée que l'adaptation à la cuisine d'un pays étranger.
De nombreuses recettes peuvent facilement être adaptées. En allant puiser dans la cuisine du monde, l'alimentation végétarienne est alors bien plus variée que la cuisine traditionnelle. Les cuisines libanaise ou indienne offrent par exemple un large choix de plats végétariens.
Pour commencer, le plus simple est de remplacer la viande et le poisson par des steaks de soja, que l'on trouve désormais dans un grand nombre de magasins, y compris les supermarchés. Nous vous conseillons de tester diverses marques, car les goûts et textures sont assez différents.
Offrez-vous ou faîtes vous offrir un livre de recettes végétariennes. Il existe de nombreux sites sur Internet proposant des recettes végétariennes.

lundi 7 mars 2011

Végétarisme et environnement

L'augmentation de la consommation de viande et de poisson à l'échelle mondiale est en train de provoquer un véritable désastre écologique. Le rythme de croissance de la population mondiale, associé à l'aspiration des pays du Sud au même niveau de vie que celui des pays riches, s'accompagne, en amont, du développement d'élevages industriels, qui perturbent les écosystèmes devenus fragiles. Il existe pourtant une solution simple et viable pour préserver notre environnement : devenir végétarien.

Déforestation

Le régime végétarien est beaucoup moins gourmand en espace utile alimentaire qu'un régime carné. D'après un calcul établi en 1990 par le Programme mondial sur la faim, à l'Université Brown (États-Unis), les récoltes récentes suffiraient à nourrir 6 milliards de végétariens, alors que, pour nourrir autant de personnes ayant une alimentation riche en viande, nous serions déjà en déficit de terres. Ce qui signifie que, pour satisfaire la demande mondiale de viande, qui a quintuplé depuis les années 50, il faut raser des forêts.
Selon un article paru dans Le Point du 22 juin 2006 (« Elevages : une catastrophe écologique ») : « L'élevage industriel réclame des quantités astronomiques d'aliments qui monopolisent 29% de la surface terrestre sous forme de pâturages et de cultures fourragères ». C'est ainsi que, faute d'espace, l'industrie de la viande grignote des hectares de forêts tropicales humides et de forêts primaires. Selon le Directeur du Centre international pour la recherche forestière, David Faimowitz, « nous pouvons dire que les éleveurs transforment les forêts de l'Amazonie en viande hachée ».

Gaspillage et pollution de l'eau

L'agriculture utilise 70% des ressources en eau douce. En moyenne, une alimentation carnée nécessite plus de 15 000 litres d'eau par jour et une alimentation végétarienne 5000 litres. À titre de comparaison, en se privant de 450 grammes de b--uf, on économise plus d'eau qu'en se privant de douche pendant 6 mois !
En outre, les élevages, du fait de la quantité d'excréments et d'urines rejetés par le bétail, polluent les rivières et les nappes phréatiques. En France, 90% des nappes phréatiques sont polluées par les pesticides (cultures) et les nitrates (lisier). Les antibiotiques, stéroïdes et hormones de croissance polluent aussi. Aux Etats-Unis, les fermes-usines génèrent plus de 130 fois la quantité de rejet de la population (source Conseil Américain pour la Protection des Ressources Naturelles).
De même l'aquaculture et la pisciculture sont des activités très polluantes. La croissance de ce secteur est en partie due à la "surpêche" et donc à l'effondrement de populations sauvages (cabillaud, flétan, turbot...). En France, quasiment 100% du saumon consommé provient d'élevages. Or, en 1998, selon le recensement de la salmoniculture française (source Ministère de l'agriculture), 66% des sites de production ne traitent pas leurs rejets. En outre, la densité de population est telle qu'il en résulte une pollution de l'environnement par les émissions de composés azotés et d'ammoniac.

Changement climatique

Le méthane est un gaz à effet de serre. Au plan mondial, 22% des émissions de méthane proviennent du lisier, des flatulences et des éructions du bétail. Or, il ne faut pas oublier que les élevages sont une industrie humaine et non une réalité naturelle. Il existe donc une forte corrélation entre l'alimentation humaine et les émissions de méthane. Selon un sondage réalisé en janvier 2006, 61% des français sont prêts à réduire leur consommation de viande pour lutter contre le réchauffement climatique.

Consommation d'énergie

Bien souvent, lorsqu'on évoque « consommation d'énergie », ce n'est pas le steak qui vient d'abord à l'esprit, et pourtant... Le voyage que parcourt un morceau de viande pour arriver dans l'assiette consomme des quantités énormes d'énergie fossile. Le cycle débute avec la culture de céréales pour nourrir les animaux, culture qui utilise beaucoup de produits à base de pétrole. Il faut ensuite acheminer le fourrage vers les élevages, transporter le bétail à l'abattoir (parfois sur des milliers de kilomètres) ; à l'abattoir on procède à la transformation ; vient ensuite la chaîne du froid, jusqu'à la distribution. Bref, « le kilo de viande de veau équivaut à un trajet automobile de 220 km ! L’agneau de lait : 180 km ! le bœuf : 70 km ! ».
Selon les géophysiciens de l'Université de Chicago, compte tenu de la quantité de combustibles fossiles consommés par l'ensemble de la filière alimentaire, il apparaît qu'être végétarien génère annuellement une tonne et demie d'émissions polluantes de moins qu'une personne suivant un régime de type américain : encore mieux que de remplacer son auto roulant à l'essence par une auto hybride (une tonne de moins de CO2) !

mardi 1 mars 2011

Végétarisme et santé

Aux yeux de bien des gens le végétarisme évoque la pauvreté, la maladie, ou une quelconque secte religieuse.
En vérité les mobiles pour devenir végétarien sont nombreux, très diversifiés et dépendent de la sensibilité de chacun. Cuvier le grand naturaliste disait : "l'anatomie comparée nous enseigne qu'en toute chose l'homme ressemble aux animaux frugivores et en rien aux carnivores". En effet, la denture, l'estomac et l'intestin de l'homme sont très différents de ceux des carnivores. L'intestin en particulier ne mesure que quatre à cinq fois la longueur du corps chez ces derniers, contre dix à douze fois chez l'homme. Ce parcours est trop long pour la viande qui a ainsi le temps de libérer ses toxines qui sont absorbées par la muqueuse intestinale avant de passer dans le sang. Ces déchets toxiques (urates, acide lactique, corps gras saturés, albumine) et les purines de la viande sont très difficiles à éliminer par le foie et les reins. Ce surcroît de travail fatigue et encrasse à la longue ces organes.



Pour votre santé

Malgré une forte progression ces dernières années, la France est l'un des pays qui comptent le moins de végétariens en Europe, et pour cause, le lobby agricole en France est très important. Pourtant, il y a des faits scientifiquement prouvés : « Les végétariens sont en meilleure santé que les personnes consommant de la viande et vivent plus vieux que le reste de la population » Que vous puissiez en douter est compréhensible, puisque les organismes français et les études alimentaires liées à notre santé, sont quasiment tous financés par l'industrie laitière et/ou l'industrie de la viande. Les diverses campagnes françaises pour la viande, financées par l'argent public, sont uniquement lancées avec pour objectif de rassurer les consommateurs au moment des diverses crises (vache folle, grippe aviaire...) mais en occultant les questions de santé.
Les diverses études menées dans le monde, montrant les bienfaits d'une alimentation végétarienne, ne sont que très rarement diffusées en France. A titre d'exemple, la position de l'American Dietetic Association et des Diététistes du Canada au sujet de l'alimentation végétarienne, basée sur plus de 250 études, qui sert de référence aujourd'hui, est encore très peu répandue en France. Cette étude conclut que « Il a été montré que l'alimentation végétarienne, menée d'une façon appropriée, est bonne pour la santé, adéquate d'un point de vue nutritionnel et bénéfique pour la prévention et le traitement de certaines maladies. L'alimentation végétarienne est adaptée à toutes les périodes de la vie. De nombreuses raisons motivent l'intérêt croissant pour le végétarisme. On s'attend à une augmentation du nombre de végétariens aux États-Unis et au Canada durant la prochaine décennie. Les professionnels de la diététique peuvent aider leurs patients végétariens en leur fournissant une information à jour et précise sur la nutrition végétarienne, les aliments et les sources d'information disponibles. »


Quelques faits scientifiques

Une alimentation végétarienne bien équilibrée permet de se maintenir en bonne santé et réduit les risques très répandus dans notre société : maladies cardiovasculaires, cancers et accidents vasculaires cérébraux. L'association américaine de diététique indique que « les végétariens sont moins sujets aux problèmes cardiovasculaires, ont des taux plus bas en cholestérol, ont moins de problèmes d'hypertension, de diabète, et de cancers de la prostate et du colon » et que les végétariens sont moins sujets aux problème d'obésité. Une alimentation végétarienne bien équilibrée fournit tous les nutriments nécessaires, sans les graisses saturées, le cholestérol... que l'on peut retrouver dans la chair des animaux, les oeufs ou les produits laitiers.
Des recherches ont montré que les végétariens peuvent réduire de moitié les maladies cardiaques, et de 40% certains cancers. Les personnes consommant de la viande ont 9 fois plus de risques d'avoir des problèmes d'obésité que les végétaliens.
Le lien entre la consommation de viande, d'œufs et de produits laitiers et l'ostéoporose, l'asthme... a été établi. Les végétariens et végétaliens vivent en moyenne 6 à 10 ans de plus que le reste de la population.

Le végétarisme est adapté aux enfants, ce qui leur permet de réduire les risques de maladies cardiovasculaires, d'obésité, de diabète et d'autres maladies à long terme.