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vendredi 16 septembre 2011

Les déséquilibres alimentaires

Les principes d’une alimentation équilibrée :

Il faut avant tout privilégier la variété des apports (végétaux, légumineuses, céréales, œufs). La ration alimentaire doit être suffisante pour compenser les dépenses énergétiques et qualitativement équilibrée afin d’apporter les constituants chimiques nécessaires et indispensables.
Le repas ne doit pas être seulement l’occasion de se nourrir, mais doit retrouver une valeur affective. Dès l’enfance il faut apprendre à consommer trois repas par jour, à table, sans radio ni télé, en évitant les grignotages sucrés, en luttant contre la sédentarité et surtout en se trouvant un autre palliatif contre les problèmes quotidiens.

La santé se construit jour après jour, tout au long de la vie, avec les bénéfices d'une bonne alimentation à court terme : meilleure concentration intellectuelle, tonus, performance physique, meilleur confort digestif, mais également, on sait qu'à long terme, elle permet d'éviter l'apparition des maladies cardio-vasculaires, de cancers, de l'obésité, du diabète...
Nous construisons notre santé avec notre alimentation. "Bien manger ! Une question d'équilibre", c’est manger de tout (mais pas n’importe quoi) en quantité suffisante, adaptée et raisonnable.


Les carences :

Une ration alimentaire insuffisante et/ou déséquilibrée entraine à long terme des carences, comme les avitaminoses (carence vitaminique), les carences en acides aminés ou en acides gras essentiels.  Les carences en élément minéraux, comme l’iode ou le fer ont aussi des conséquences sur la santé (goitres, anémies), parfois très grave chez les enfants en pleine croissance.

Les excès :

Les déséquilibres alimentaires affectent plus d’un milliard d’individus qui vit en excès alimentaire (bien souvent au dépend des autres qui crèvent de faim). L’excès de lipide dû à une alimentation riche en graisses animales, présentes dans la viande, les laitages et les œufs, est à l’origine d’un excès de mauvais cholestérol et se traduit par la formation de plaques athérome sur la paroi des artères. C’est l’un des facteurs responsables de l’infarctus du myocarde.
L’excès de sucre favorise l’apparition d’un diabète : le taux de glucose dans le sang (glycémie) est trop élevé.
On constate aussi l’augmentation de l’obésité chez les adultes et les enfants. Elle est multifactorielle et fait intervenir des prédispositions génétiques, l’environnement, le mode de vie, une faible activité physique mais aussi une alimentation trop riche et déséquilibrée. L’obésité est un facteur de risque important pour les maladies cardio-vasculaires, certains cancers et le diabète.
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Huit médecins généralistes sur dix estiment que le grignotage est un des principaux facteurs de déséquilibre alimentaire, selon une étude menée par l'institut MediQual Research pour SEB, publiée mercredi 13 octobre 2010. Toutefois, les médecins pointent également du doigt les repas trop riches pris le soir (environ 70%), le non respect des horaires de repas (plus de 50%), l'abandon de la préparation des repas pris au domicile (70%) et le manque de repas structurés (plus de 50%). L'étude rapporte que les trois quarts des médecins interrogés font état de déséquilibres alimentaires chez plus de 25% de l'ensemble de leurs patients. Selon le panel, ces déséquilibres sont plus fréquents chez les enfants, les adolescents et les adultes actifs. Dans 93% des cas, les déséquilibres alimentaires les plus courants observés chez les adultes actifs concernent les repas pris sur le pouce au bureau ou debout. Suivent le fait de manger des plats préparés au détriment de la cuisine fait maison (85%), et de consommer des aliments trop gras (75%). Concernant les enfants et adolescents, les médecins incriminent les excès de sucre dans 91% des cas, puis le grignotage (82%) et le manque de variété dans l'alimentation (78%). L'enquête révèle que l'Ile-de-France est la région qui regroupe le plus grand nombre de personnes touchées par les déséquilibres alimentaires, alors que ceux-ci sont beaucoup moins présents dans l'Ouest. Autre enseignement de l'étude, à la question "quels sont les effets des déséquilibres alimentaires sur la santé ?", les médecins répondent spontanément "la prise de poids pouvant mener à l'obésité", " le diabète", "la dyslipidémie", pathologie qui se caractérise par un taux élevé de mauvais cholestérol, et "l'hypertension". Pour les médecins interrogés, la prise en charge des patients concernés par les déséquilibres alimentaires présente de nombreuses difficultés (90%). En outre, seul un tiers des sondés estiment que les résultats observés sont satisfaisants. Pour palier le manque d'information des patients et les aider à retrouver de bonnes habitudes alimentaires, les médecins commencent par calculer l'indice de masse corporelle (IMC) de chacun (près de 90%), ou proposent aux patients de remplir un carnet alimentaire (50%). En outre, 7 médecins généralistes sur 10 donnent des brochures d'information à leurs patients. Cette étude a été réalisée en ligne par l'institut MediQual Research, à la demande de SEB, entre le 25 mai et le 5 juillet 2010, auprès de 295 médecins généralistes français. Les résultats bruts ont été redressés pour constituer un échantillon représentatif des médecins généralistes selon les données de la DREES.




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